Du PD à la Travestie
en passant par la Lopette

Les phases d’évolution des soumis qui deviennent des soumises
ou des fausses femmes qui deviennent de vraies femelles
Les tapettes, PDs, Crossdressers, travesties, Sissy ou lopettes, ci-après dénommées lopettes, que j’ai croisées, fréquentées, contextualisées, baisées, soumises ou traitées ne le sont pas devenues par simple décret. Qu’elles s’intitulent lopette, lope, tapette, pd, fiotte, femelle, sissy, salope ou soumise, aucune ne s’est révélée à elle-même du jour au lendemain.
C’est la conséquence d’une prise de conscience d’une condition, d’un état puis d’un statut qu’elles vont développer petit à petit au fil de parcours de vie, d’expériences fortuites et d’expérimentations personnelles d’abord sensorielles et sensuelles qui les amènent progressivement à des aventures plus abouties et sexuelles, puis avec une finalité carrément féminine et sexuelle.
5 caractéristiques bien distinctes permet d’identifier le degrés de féminisation et de femélisation de soumis(es) dans leur parcours ou leur évolution :
Première caractéristique :
Elles ne sont pas nécessairement très à l’aise en présence d’une Femme bio, surtout face à leur propre masculinité ou virilité. La femme lui plaît, voire l’excite, mais les lopettes ne se sentent pas à la hauteur ou digne d’exprimer ce qu’il peut y avoir d’alpha en elles à l’égard de cette femme. L’attraction féminine la submerge et exacerbe une forme de sentiment du genre « je t’aime moi non plus » qui mélange de l’attrait, voire de l’amour, mélangé à des relents de jalousie de ne pouvoir laisser émaner d’elles la même forme d’attirance (sur ces mêmes femmes ou les hommes une fois que la conscience de leur état se fait jour.
Il en découle une envie ou un besoin irrépressible de voler à la Femme ce pouvoir de séduction en prenant son apparence vestimentaire puis de la faire sienne, confortant ainsi le sentiment et l’illusion d’appartenance à ce genre si parfait à leurs yeux.
Force est de constater pour elles que les lopettes ne deviennent jamais des femmes comme elles aspirent à le devenir. Elles peuvent faire illusion visuellement si elle s’adonne à leur apparence jeune, mais, ne serait-ce que leur voix, les trahissent quasi systématiquement.
Leur double peine, c’est d’être confrontée au mépris qu’il leur est souvent opposé si d’aventure elles se font surprendre par une (plus fréquemment leur) femme ou un homme (plus souvent un ami) en train de se masturber affublée de bas résille roses ou noirs…
Deuxième caractéristique :
Conséquence de ce que je viens de dire, les futures lopettes développent et précisent à ce stade leur imaginaire; passant du stade de la poupée barbie contextualisée à celle d’une femelle sexualisée. Leur imagination les pousse à prendre la place de la femme dans le lit d’un homme, avec le plaisir d’éprouver de puissantes érections en se pensant lui faire une fellation, voire d’être sodomisée par lui.
Assez vite, elles ne se satisfont plus de leur seul imaginaire en vont vivre l’expérience de ce qu’est de sucer une queue, de la satisfaire pleinement, puis de se faire sodomiser. Elles vivent cela d’abord chez elle ou chez l’étalon de service, satisfaisant un premier homme, puis un deuxième, puis un troisième. L’étape suivante consiste à investiguer les sphères homosexuelles…
Si leur identité sexuelle se précise, elles ne se vivent pas encore femmes et femelles, ce sont des PDs passifs ou versatiles, de vulgaires petites tapettes. Elles ressentent fréquemment un sentiment d’amour-honte envers cette condition : celui d’avoir le plaisir de jouir de ce qu’elles vivent sur le moment présent et celui de se couvrir de honte après chaque concrétisation au réalisant s’être concrétisée de la sorte.
C’est aussi à ce stade de leur évolution qu’elles se mettent à s’investir en temps et en argent pour progresser et s’affirmer dans leur féminisation. C’est l’émergence d’entraînements et de talents de maquillage, de constater que leur garde-robe s’étoffe de tenues diverses et variées adaptables à de futurs nouveau contextes… Elles commencent à confronter leur image au regard des autres sur les sites dédiés et sur les réseaux sociaux, satisfaisant ainsi un narcissisme latent, lui donnant une opportunité d’être exprimé.
Troisième caractéristique :
On observe ensuite une phase où les tapettes, à force de se concrétiser, intègre leur identité au point d’en oublier leur excitation physique; elle se dédie à ce point au fait de faire don de leur intimité au profit du plaisir de l’autre, que leur satisfaction devient de plus en plus mentale et son expression ne se traduit même plus par une érection, allant jusqu’à la non nécessité de jouir physiquement ou alors sur demande ou sous la contrainte.
Seules, elles délaissent progressivement la masturbation de leur queue, qu’elles considèrent désormais comme un clito au profit de séances de sodomies avec des godes progressivement plus envahissants et plus larges. Le port d’une cage les motive plus qu’une érection. Réprouver une éjaculation prend le pas sur l’opportunité de sa concrétisation ou alors, elles cherchent à l’obtenir uniquement par godage de leur anus devenu une chatte.
Dans ma position de dominant, j’aime valider cette état chez mes soumises en devenir en les faisant se milker en début de séance pour pouvoir jauger ensuite de leur proprension et capacité à se soumettre et à satisfaire sans avoir recours à leur propre excitation. Une vraie lopette sait déguster son propre sperme sur la queue de son maître avec délectation même, voire surtout, en l’absence d’excitation physique. Un(e) soumis(e) ne doit surtout pas l’être par excitation; il n’est qu’un manipulateur ou une manipulatrice le cas échéant.
La conscience de leur état leur devient de plus en plus évident; elles ressentent le besoin de faire fusionner la barbie et la femelle en une seule personne, et commencent à donner corps à leur féminisation en situations réelles. C’est aussi durant cette phase qu’elles passent du PD à la CrossDress puis à une vraie Sissy et Travestie (avec épilation complète et totale, maquillage, ongles vernis). On constate qu’elles ont de plus en plus de peine à se présenter nues dans l’intimité sans être affublées d’une tenue féminine ou d’accessoires traduisant leur féminité.
C’est aussi là, qu’abandonnant toute part de leur propre masculinité, elles réalisent que les milieux homosexuels ne sont pas friands de ce qu’un homme ne le soit pas complètement et que, basculant dans les méandres des univers LGBTQIA++, ceux-ci n’ont que leur dénomination pour être rassembleurs… Ils sont plutôt très exclusifs l’un envers l’autre… La tapette qui se féminise n’a plus d’attrait pour les homos, l’hétéro qui s’est ouvert à sa bisexualité n’intéresse que très peu la gent féminine; cette dernière préférant de loin un homme, quelques femmes se laissant éventuellement aller à féminiser « leur » homme à la maison, allant exceptionnellement jusqu’à le goder; elles adoptent le cas échéant un statut de Maîtresse ou de pseudo Maîtresse pour leur permettre de compenser des siècles de suprématie masculine et machiste, donnant, dans le meilleur ou le pire des cas, libre-cours à leur machisme personnel, faisant payer à leur conjoint le poids de l’histoire subi par leurs semblables bio.
Quatrième caractéristique :
Vient ensuite le besoin de se concrétiser et de s’assumer encore plus. Devenues des lopettes affirmées, elles éprouvent le désir de sortir ainsi en public. C’est le moment des premières sorties en club, des recherches de couples ou d’hommes qui les sortent. Pour les plus hardies, des sorties en magasin et boutiques, des salons d’épilation ou de maquillage. Leur vie publique s’affirme, leur état est confirmé; elles deviennent femmes et femelles.
C’est le moment où elles se surprennent à aimer embrasser des hommes, à endosser le rang ou le rôle de « la femme de » auprès des hommes à qui elles s’offrent et se donnent sans compter désormais.
Cinquième caractéristique :
Le stade ultime les amène à ne plus du tout vouloir ni pouvoir revenir à un stade d’homme normal. Les poils, les relations, comportements et sorties de type « mâle pur jus » ne leur conviennent plus. C’est l’heure des choix radicaux : quelle vie de couple ? avec qui ? coming out ? vie de femme et en femme h24 ?
Au-delà de la volonté de franchir de tels caps, il y a l’opportunité de pouvoir le faire. cela passe par le choix de la ou du partenaire idéal, de choix personnels et professionnels qui peuvent s’avérer destructeurs.
Elles multiplient les expériences sexuelles, les mises en situation, mais sentent bien que ce n’est pas une voie pleinement épanouissante.
Elles en viennent progressivement à ressentir le besoin d' »appartenir ». Assumer leur féminité et leurs concrétisations sous l’autorité ferme et bienveillante d’un Maître ou d’une Maîtresse. Soit comme finalité existentielle permettant de poursuivre leur vie personnelle, privée et professionnelle, tout en se vivant femme h24 ponctuellement, en se livrant corps et âme à quelqu’un pour poursuivre leur progression sans en assumer la totale et complète responsabilité, soit comme étape transitoire avant un coming out puis une transition en bonne et due forme.
C’est l’heure de la quête de la bonne personne. Elles écument les sites, passent des annonces jusqu’à éventuellement trouver la bonne personne en cumulant les frustrantes ou mauvaises expériences faisant face à la médiocrité du genre humain et de ses composantes toujours prêtes à exploiter de façon malsaines les inclinations des unes et des autres…
Conclusion :
Cette évolution peut prendre quelques mois à quelques années selon les lopettes; mais semblent inéluctables dès lors qu’elles sont habitées par ses qualités et besoins d’expression de leur nature. On ne parle pas nécessairement de coming out dans tout ce processus; cela arrive chez certaines, mais ce n’est de loin pas la règle. Ce qui les caractérise en tous le cas, c’est la place que prend le besoin de se féminiser dans leur vie quotidienne, d’en faire la démonstration et d’en assumer les conséquences auprès de celles et ceux qui les apprécient pour cela et qui souhaitent en abuser.
C’est à ce stade de leur évolution que ces créatures me contactent dans le meilleur des cas; les autres n’étant pas prêtes ou assez imprégnées de leur rang le font et s’évaporent (voir celles et ceux que j’appelle « les flans » dans mon article dédié). Pour un Maître ou une Maîtresse trouver le bon fruit mûr, à point, prêt à être dégusté pour satisfaire nos papilles neuronales, sensorielles, nerveuses et physiques n’est pas chose simple…
Maître VertigedSens